galerie "ping-pong image et texte" de Lysemartin et Isabelle P
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galerie "ping-pong image et texte" de Lysemartin et Isabelle P
Voici rassemblés ici les deux morceaux de cet aller-retour, de ce ping-pong d'images et textes:
Agrandir cette image Cliquez ici pour la voir à sa taille originale.
Dans l'enveloppe, quelques lignes d'invitation à écrire que j'ai envoyées à Lysemartin:
« Mystère au centre thermal alpin »
Dans la nuit silencieuse, alors que l'enquêteur sort d'un soin tardif aux thermes, une silhouette mystérieuse monte les escaliers de la pension de famille. A l'hôtel d'en face, quelqu'un surveille les allers et venues derrière le rideau qu'il écarte.....
La réponse de Lysemartin
avec à l'intérieur sa proposition de suite
Apercevant la silhouette inquiétante, notre enquêteur se précipite dans sa cabine, il s'habille rapidement et se lance à la poursuite de cette ombre menaçante. Essoufflé, mais victorieux, il se trouve face à face avec Mr Tang, le directeur des thermes. Une explication s'impose.
C'est la fille de Mr Tang qui, très handicapée, passe ses journées deriière la fenêtre de son studio à observer les thermalistes. Intriguée par le comportement un peu particulier de ce jeune homme, elle en informe son père, craignant pour la sécurité de l'établissement.
Cette mise au point étant faite, Mr Tang propose à Nick de se joindre à sa fille et lui pour échanger sur leurs activités autour d'un bon repas
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Dans l'enveloppe, quelques lignes d'invitation à écrire que j'ai envoyées à Lysemartin:
« Mystère au centre thermal alpin »
Dans la nuit silencieuse, alors que l'enquêteur sort d'un soin tardif aux thermes, une silhouette mystérieuse monte les escaliers de la pension de famille. A l'hôtel d'en face, quelqu'un surveille les allers et venues derrière le rideau qu'il écarte.....
La réponse de Lysemartin
avec à l'intérieur sa proposition de suite
Apercevant la silhouette inquiétante, notre enquêteur se précipite dans sa cabine, il s'habille rapidement et se lance à la poursuite de cette ombre menaçante. Essoufflé, mais victorieux, il se trouve face à face avec Mr Tang, le directeur des thermes. Une explication s'impose.
C'est la fille de Mr Tang qui, très handicapée, passe ses journées deriière la fenêtre de son studio à observer les thermalistes. Intriguée par le comportement un peu particulier de ce jeune homme, elle en informe son père, craignant pour la sécurité de l'établissement.
Cette mise au point étant faite, Mr Tang propose à Nick de se joindre à sa fille et lui pour échanger sur leurs activités autour d'un bon repas
Isabelle P- Artiste Avancé
Re: galerie "ping-pong image et texte" de Lysemartin et Isabelle P
2ème envoi "ping pong image et texte" : imagine une suite sur le même thème entre Corinne et Isabelle.
FORET HANTEE
d'abord, l'envoi de Corinneau dos, le texte suivant
Après une mauvaise journée, Marc décide de faire quelques pas en forêt avant de regagner son domicile. Mais à peine la lisière du bois franchie, un étrange parfum féminin l’enveloppe. Plus il avance dans le sous-bois, plus il se sent observé. Alors qu’une clairière s’ouvre à lui, il a la sensation de replonger dans ce rêve obsédant qui le réveille régulièrement depuis son divorce.
Il veut comprendre. Il veut trouver un sens à ces images de femmes d’oiseau et de forêt qui parasitent sa nouvelle vie
Mon retour
avec la suite
Marc veut comprendre veut trouver un sens à ces images de femmes d’oiseau et de forêt qui parasitent sa nouvelle vie et qui lorsqu’elles se dissipent, le laissent comme vidé de toute énergie.
Marc s’assoit sur une souche et s’adosse au tronc jumeau pour retrouver ses esprits. Immobile, il respire lentement, le regard balayant le couvert des arbres que la lumière de cette fin d’été perce de mille trous entre les feuilles. Tout à coup, il perçoit un mouvement pas très loin de lui. C’est un renard qui passe et suspend un instant son mouvement, comme surpris de n’avoir pu déceler la présence de cet humain immobile. Marc lui trouve un regard expressif ; il a l’impression que l’animal serait prêt à parler ; « l’essentiel est invisible pour les yeux ; on ne voit bien qu’avec le cœur ». Lorsqu’il reprend sa route, Marc se lève doucement pour voir vers où le renard s’éloigne.
Tout à coup une vision du passé ressurgit. Il est tout enfant et se promenait avec sa mère dans une forêt. A travers le bruissement des feuilles un chant étrange à la fois brutal et mélodieux qui les intrigue et les pousse à chercher d’où il vient , à s’approcher. Ils ne sont pas loin de la clairière d’où il semble provenir. Entre les arbres, Marc distingue un renard, assis, de dos. Il a l’air d’observer quelque chose. Silencieusement, Marc le montre de la main à sa mère. Finissant par percevoir leur approche, le renard tourne la tête et se remet en route. L’atmosphère semble bruisser de chants d’oiseaux. Lorsqu’ils arrivent au poste d’observation du renard, Marc distingue entre les troncs une jeune femme ; c’est de sa bouche que sort ce son étrange entre le cri et le chant ; il l’observe, interdit. Un oiseau vole et semble danser autour de cette jeune femme qui, comme s’ils formaient un duo ne le quitte pas des yeux et tourne sur elle –même. Le reflet sur sa joue ne laisse pas de doute : elle pleure…
Marc se sent sa mère dans son dos qui referme ses bras autour de lui ; Il ne sait combien de temps il est comme enveloppé dans le voile de son parfum protecteur. Puis, par une pression sur l’épaule, sa mère l’invite à quitter cette scène et reprendre leur promenade, silencieux…
Isabelle P- Artiste Avancé
Re: galerie "ping-pong image et texte" de Lysemartin et Isabelle P
SCENE DE MENAGE : C comme Claire ou Charlotte
Le début de l'histoire selon Lysemartin
C'est un vrai courant d’air !
Pour Pierre, fraîchement retraité, tous les moyens sont bons pour qu’il disparaisse de la maison. Claire, sa femme depuis 40 ans s’en inquiète et s’interroge : mais qu’est-ce qui a bien pu transformer son chéri en feu follet ?
Ne supporte-t-il pas ce nouveau statut ?
Y aurait-il anguille sous roche ?
Contrariée par cette situation, elle décide d’enquêter. Le questionnement frontal ou la fouille systématique, ce n’est pas son genre. Mais, alors comment ? Peut-être l’humour, pourquoi pas, mais pas évident…
Le dénouement selon IsabelleP
Claire surprend une conversation de Pierre au téléphone. Il prévoit de passer l’après-midi du surlendemain avec Martin son meilleur ami. Claire soupire : il va donc aller s’amuser le jour anniversaire de leur rencontre, mais elle sait très bien que ce n’est pas le genre de Pierre de se souvenir de ce type de détail. Elle l’entend aussi prononcer le prénom Charlotte. Il lui semble que c’est le prénom de la jeune divorcée qui s’est installée à l’autre bout du village… Elle voit là un signe du destin : c’est l’occasion de mettre les pieds dans le plat.
Deux jours plus tard, c’est le début de soirée quand elle entend le vélo de Pierre freiner dans la cour. La porte de la maison s’ouvre sur l’appel de Pierre :
« Claire !
Claire se dirige vers le réfrigérateur et en sort le dessert qu’elle a préparé pour l’occasion - un gâteau qu’elle adore, généreusement décoré de crème fouettée - et s’apprête à l’apporter au salon.
-Claire, j’ai une surprise !
- Moi aussi…
Pierre, brandissant un panier, débouche de l’escalier en plein sur la trajectoire de Claire qui fait mine de l’esquiver…et voilà le gâteau qui, dans le mouvement, glisse de l’assiette et s’écrase sur son mari.
- …une charlotte… finit-Claire feignant un ton catastrophé.
Pierre porte la main à ses lunettes et les dégage de l’épaisse couche de crème qui les recouvre :
-Mais chérie, comment sais-tu que depuis quelques jours, Martin m’apprend à faire ton gâteau préféré ? »
Et du menton, il indique le panier qu’il tient.
Le début de l'histoire selon Lysemartin
C'est un vrai courant d’air !
Pour Pierre, fraîchement retraité, tous les moyens sont bons pour qu’il disparaisse de la maison. Claire, sa femme depuis 40 ans s’en inquiète et s’interroge : mais qu’est-ce qui a bien pu transformer son chéri en feu follet ?
Ne supporte-t-il pas ce nouveau statut ?
Y aurait-il anguille sous roche ?
Contrariée par cette situation, elle décide d’enquêter. Le questionnement frontal ou la fouille systématique, ce n’est pas son genre. Mais, alors comment ? Peut-être l’humour, pourquoi pas, mais pas évident…
Le dénouement selon IsabelleP
Claire surprend une conversation de Pierre au téléphone. Il prévoit de passer l’après-midi du surlendemain avec Martin son meilleur ami. Claire soupire : il va donc aller s’amuser le jour anniversaire de leur rencontre, mais elle sait très bien que ce n’est pas le genre de Pierre de se souvenir de ce type de détail. Elle l’entend aussi prononcer le prénom Charlotte. Il lui semble que c’est le prénom de la jeune divorcée qui s’est installée à l’autre bout du village… Elle voit là un signe du destin : c’est l’occasion de mettre les pieds dans le plat.
Deux jours plus tard, c’est le début de soirée quand elle entend le vélo de Pierre freiner dans la cour. La porte de la maison s’ouvre sur l’appel de Pierre :
« Claire !
Claire se dirige vers le réfrigérateur et en sort le dessert qu’elle a préparé pour l’occasion - un gâteau qu’elle adore, généreusement décoré de crème fouettée - et s’apprête à l’apporter au salon.
-Claire, j’ai une surprise !
- Moi aussi…
Pierre, brandissant un panier, débouche de l’escalier en plein sur la trajectoire de Claire qui fait mine de l’esquiver…et voilà le gâteau qui, dans le mouvement, glisse de l’assiette et s’écrase sur son mari.
- …une charlotte… finit-Claire feignant un ton catastrophé.
Pierre porte la main à ses lunettes et les dégage de l’épaisse couche de crème qui les recouvre :
-Mais chérie, comment sais-tu que depuis quelques jours, Martin m’apprend à faire ton gâteau préféré ? »
Et du menton, il indique le panier qu’il tient.
Isabelle P- Artiste Avancé
Re: galerie "ping-pong image et texte" de Lysemartin et Isabelle P
une histoire qui finit bien ....ou pas
Florence- Artiste Avancé
Re: galerie "ping-pong image et texte" de Lysemartin et Isabelle P
génial j'adore ! quelle imagination ! et la chute ! MIAM
Marie aile- Artiste Avancé
Re: galerie "ping-pong image et texte" de Lysemartin et Isabelle P
La suite de la vie du petit Robert est arrivée !
Donc, voici l'intégralité de l'histoire :
Le départ proposé par Isabelle P
Aujourd’hui, c’est dimanche. Le petit Robert aime les jours où il n’y a pas école. Il peut alors s’installer dans la rue sur le banc de pierre et observer les gens qui passent et vont au marché. Comme sa maman a dû aller aider la mémé qui est malade, c’est tonton Maurice qui le garde. Et Maurice, ce qu’il aime, les jours de congé, c’est jouer du clairon. Ici, c’est moins confortable et tranquille qu’à Antony, mais il aime bien quand-même. Pour garder un œil sur Robert tout en jouant, il a trouvé un bon endroit, il s’assoit sur le rebord de la fenêtre et regarde lui aussi les gens. Il adore faire rire Roberts aux éclats en s’inspirant de l’attitude des passants pour improviser un petit air… Tiens, comme pour cette jeune fille qui a l’air bien préoccupée et absorbée par son téléphone.
La suite selon Lysemartin
Le temps a passé, Robert a bien grandi, mais son amour de la musique et l’ambiance de la rue l’habitent toujours. A quinze ans, avec quelques copains il a monté son premier groupe de rock, puis, les années venant, il s’est tourné vers le jazz.
C’est la période du confinement qui l’a fait descendre dans la rue, au pied de son immeuble, pour proposer une animation musicale aux amis et voisins. Et pendant qu’il joue, les images de son enfance ressurgissent ; moments magiques de bonheur et de plénitude.
Il s’est fait une promesse, dès que cette satanée épidémie de Covid aura disparue, il saute dans un avion pour rejoindre tonton Maurice qui a migré, il y a déjà bien longtemps, à la Nouvelle-Orléans pour vivre de sa passion.
Donc, voici l'intégralité de l'histoire :
Le départ proposé par Isabelle P
Clairon sur rue
Aujourd’hui, c’est dimanche. Le petit Robert aime les jours où il n’y a pas école. Il peut alors s’installer dans la rue sur le banc de pierre et observer les gens qui passent et vont au marché. Comme sa maman a dû aller aider la mémé qui est malade, c’est tonton Maurice qui le garde. Et Maurice, ce qu’il aime, les jours de congé, c’est jouer du clairon. Ici, c’est moins confortable et tranquille qu’à Antony, mais il aime bien quand-même. Pour garder un œil sur Robert tout en jouant, il a trouvé un bon endroit, il s’assoit sur le rebord de la fenêtre et regarde lui aussi les gens. Il adore faire rire Roberts aux éclats en s’inspirant de l’attitude des passants pour improviser un petit air… Tiens, comme pour cette jeune fille qui a l’air bien préoccupée et absorbée par son téléphone.
La suite selon Lysemartin
Le temps a passé, Robert a bien grandi, mais son amour de la musique et l’ambiance de la rue l’habitent toujours. A quinze ans, avec quelques copains il a monté son premier groupe de rock, puis, les années venant, il s’est tourné vers le jazz.
C’est la période du confinement qui l’a fait descendre dans la rue, au pied de son immeuble, pour proposer une animation musicale aux amis et voisins. Et pendant qu’il joue, les images de son enfance ressurgissent ; moments magiques de bonheur et de plénitude.
Il s’est fait une promesse, dès que cette satanée épidémie de Covid aura disparue, il saute dans un avion pour rejoindre tonton Maurice qui a migré, il y a déjà bien longtemps, à la Nouvelle-Orléans pour vivre de sa passion.
Isabelle P- Artiste Avancé
Re: galerie "ping-pong image et texte" de Lysemartin et Isabelle P
Très tres sympa votre correspondance mailartee !!!isa
Isa- Artiste Avancé
Re: galerie "ping-pong image et texte" de Lysemartin et Isabelle P
Nouvel envoi "ping pong image et texte" : imagine une suite sur le même thème entre Corinne et Isabelle.
A LA DERIVE
Au départ, les poissons d'avril réalisés par Corinne, avec leurs écailles en forme de lettres
Et cette fois, pour le texte, on a ajouté la contrainte du poème "à trous" : des strophes de 2 vers qui riment à intercaler.
Voici mon enveloppe "retour"
Le texte (en écriture "droite", le point de départ proposé par Corinne)
A la dérive
Sous le rocher, l’herbe se mouille
Et bientôt la source gazouille
En allant remplir mon pichet
Deux canards j’ai dénichés
La rivière chante, sur mes hanches
Là-bas un héron se déhanche
En agitant mes fanfreluches,
Je trébuche et casse la cruche
Le poisson danse, en cadence
Le poisson dort, en silence.
Tout à coup, dans ces glouglous
Le vent creuse quelques remous
Les vagues bleues applaudissent
Les galets gris s’arrondissent
La rivière coule, elle me saoule
Son dos creusé par la houle
Le poisson quitte la rive
Il suit une feuille à la dérive
Sur l’eau, le bateau glisse
Sa voile blanche se plisse
Caressée par la brise,
La passagère est grise
L'oiseau porté par le vent
Suit le poisson (dans le courant): « en avant »
Bientôt la lumière décline
Bientôt le jour s’incline
Le dos tranquille de la mer
Scintille, comme du verre
A LA DERIVE
Au départ, les poissons d'avril réalisés par Corinne, avec leurs écailles en forme de lettres
Et cette fois, pour le texte, on a ajouté la contrainte du poème "à trous" : des strophes de 2 vers qui riment à intercaler.
Voici mon enveloppe "retour"
Le texte (en écriture "droite", le point de départ proposé par Corinne)
A la dérive
Sous le rocher, l’herbe se mouille
Et bientôt la source gazouille
En allant remplir mon pichet
Deux canards j’ai dénichés
La rivière chante, sur mes hanches
Là-bas un héron se déhanche
En agitant mes fanfreluches,
Je trébuche et casse la cruche
Le poisson danse, en cadence
Le poisson dort, en silence.
Tout à coup, dans ces glouglous
Le vent creuse quelques remous
Les vagues bleues applaudissent
Les galets gris s’arrondissent
La rivière coule, elle me saoule
Son dos creusé par la houle
Le poisson quitte la rive
Il suit une feuille à la dérive
Sur l’eau, le bateau glisse
Sa voile blanche se plisse
Caressée par la brise,
La passagère est grise
L'oiseau porté par le vent
Suit le poisson (dans le courant): « en avant »
Bientôt la lumière décline
Bientôt le jour s’incline
Le dos tranquille de la mer
Scintille, comme du verre
Isabelle P- Artiste Avancé
Merci Isabelle P
Voici le début d'une nouvelle petite histoire burlesque initiée et illustrée par Isabelle P
"Quelques copines adeptes des cours d'aquagym, vont être interpellées par un étrange incident...."
Pour plus détails et connaitre la chute , il faudra attendre un peu et un nouveau MA.
En attendant, libre à vous de les imaginer.
"Quelques copines adeptes des cours d'aquagym, vont être interpellées par un étrange incident...."
Pour plus détails et connaitre la chute , il faudra attendre un peu et un nouveau MA.
En attendant, libre à vous de les imaginer.
lysemartin- Artiste Avancé
Re: galerie "ping-pong image et texte" de Lysemartin et Isabelle P
Voici donc l'intégralité de cette histoire loufoque et burlesque.
A LA PISCINE
Le début d'IsabelleP
- Monsieur Roland ! S’écrie Damien, le maître-nageur.
-Mais que faites-vous là, dans cet accoutrement, enfermé dans la réserve ?
Roland, le responsable du complexe aquatique, tout confus, se redresse et tente de s’expliquer avec le plus grand sérieux :
- C’est mon psy, qui m’a encouragé à faire ce genre d’exercice, dans un espace clos et obscur, pour combattre ma phobie de l’eau.
-Vous avez peur de l’eau ? C’est un comble quand on travaille dans cet environnement, s’étonne Damien.
Quant aux copines, elles étouffent leurs rires dans leurs draps de bain.
-Et vous faites ça depuis longtemps, s’inquiète Damien ?
-Non pas trop, répond Roland, avant il m’avait conseillé de méditer deux heures par jour avec un panier renversé sur la tête, et encore avant, j’ai dû rester piqué debout au milieu de sa salle d’attente, vêtu d’un costume multicolore.
-Mon psy, reprend Roland, m’a bien spécifié que les bottes en caoutchouc et les palmes étaient ma dernière chance avant d’envisager une reconversion professionnelle.
En entendant ces mots, la troupe de copines bat en retraite et se réfugie dans le vestiaire pour enfin éclater de rire, laissant le pauvre maître-nageur compatissant en tête- à- tête avec le responsable du complexe.
C’était le dernier cours d’aquagym avant la fermeture de la piscine pour travaux.
Cette mésaventure a alimenté, les conversations et déclenché des fous rires pendant toutes les vacances de la bande de copines.
Mais à la rentrée : surprise !
Inauguration de la nouvelle piscine et vin d’honneur offert par Monsieur Roland promu responsable des sports sur la commune et Damien, le beau maître-nageur, qui en profitèrent pour célébrer leur union devant tous les membres des sports nautiques.
De quoi alimenter encore quelques semaines de bavardages et de fous rires pour nos amies nageuses !
A LA PISCINE
Le début d'IsabelleP
La piscine municipale va fermer dans quelques minutes. Comme d’habitude, Solange, Geneviève, Liliane et Jacqueline ont été les dernières à quitter le bassin. Depuis qu’elles sont à la retraite, elles ne ratent pas la séance d’aquagym du mardi soir et la prolongent de quelques longueurs jusqu’à l’heure de fermeture.
Sous les douches, ça papote jusqu’à ce que Solange interrompe ses amies :
-Vous avez entendu ?
-Quoi ?
Les discussions s’arrêtent ; chacune tend l’oreille et cherche à distinguer derrière le bruit d’écoulement d’eau ce qui a pu attirer l’attention de leur amie.
Effectivement, une sorte de couinement humide se fait entendre ; il semble venir de la zone des bassins.
Emmaillotées dans leurs serviettes, leur bonnet de bain sur la tête, les copines retournent à pas de loup vers les bassins. Tout est désert.
Le couinement vient apparemment de la salle où le matériel prêté aux usagers est entreposé.
Liliane chuchote à Solange :
-Vas-y, ouvre la porte.
-Pourquoi moi ? T’as qu’à y aller, toi…
Jacqueline leur dit tout bas qu’elle va chercher Damien, le maître-nageur en charge des séances d’aquagym.
Quelques instants plus tard, il arrive, les clés du local à la main, Jacqueline sur les talons.
Avant de mettre la clé dans la serrure, sa main se pose sur la poignée ; la porte s’ouvre, découvrant une forme multicolore, jaune verte rouge et bleue qui se trémousse. Une silhouette, palme aux pieds et mains dans des bottes en caoutchouc gigotte, à plat ventre sur un ballon de gymnastique qui grince sous le poids de l’individu.
La suite par Lysemartin
- Monsieur Roland ! S’écrie Damien, le maître-nageur.
-Mais que faites-vous là, dans cet accoutrement, enfermé dans la réserve ?
Roland, le responsable du complexe aquatique, tout confus, se redresse et tente de s’expliquer avec le plus grand sérieux :
- C’est mon psy, qui m’a encouragé à faire ce genre d’exercice, dans un espace clos et obscur, pour combattre ma phobie de l’eau.
-Vous avez peur de l’eau ? C’est un comble quand on travaille dans cet environnement, s’étonne Damien.
Quant aux copines, elles étouffent leurs rires dans leurs draps de bain.
-Et vous faites ça depuis longtemps, s’inquiète Damien ?
-Non pas trop, répond Roland, avant il m’avait conseillé de méditer deux heures par jour avec un panier renversé sur la tête, et encore avant, j’ai dû rester piqué debout au milieu de sa salle d’attente, vêtu d’un costume multicolore.
-Mon psy, reprend Roland, m’a bien spécifié que les bottes en caoutchouc et les palmes étaient ma dernière chance avant d’envisager une reconversion professionnelle.
En entendant ces mots, la troupe de copines bat en retraite et se réfugie dans le vestiaire pour enfin éclater de rire, laissant le pauvre maître-nageur compatissant en tête- à- tête avec le responsable du complexe.
C’était le dernier cours d’aquagym avant la fermeture de la piscine pour travaux.
Cette mésaventure a alimenté, les conversations et déclenché des fous rires pendant toutes les vacances de la bande de copines.
Mais à la rentrée : surprise !
Inauguration de la nouvelle piscine et vin d’honneur offert par Monsieur Roland promu responsable des sports sur la commune et Damien, le beau maître-nageur, qui en profitèrent pour célébrer leur union devant tous les membres des sports nautiques.
De quoi alimenter encore quelques semaines de bavardages et de fous rires pour nos amies nageuses !
Bravo, ce n'était pas forcément facile de rentrer dans le jeu et d'avoir en même temps les idées d'histoire et les éléments visuels adaptés!
Merci Lysemartin!
Merci Lysemartin!
Isabelle P- Artiste Avancé
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